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Le Sénégal

Le Sénégal, en forme longue la République du Sénégal, est un pays d'Afrique de l'Ouest. Il est bordé par l'océan Atlantique à l'ouest, la Mauritanie au nord et à l'est, le Mali à l'est et la Guinée et la Guinée-Bissau au sud. La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km à l'intérieur des terres. Les îles du Cap-Vert sont situées à 560 km de la côte sénégalaise.
Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée. Le climat est tropical et sec avec deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.
Pendant la période coloniale, plusieurs comptoirs appartenant à différents empires coloniaux s'établissent le long de la côte. La ville de Saint-Louis devient capitale de l'Afrique occidentale française puis ce sera la ville de Dakar en 1902 laquelle deviendra ensuite la capitale de la république sénégalaise au moment de l'indépendance en 1960.
Le pays fait partie de la CEDEAO. Depuis 2000, le président du pays est Abdoulaye Wade. Intégré aux principales instances de la communauté internationale, le Sénégal fait également partie de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des États sahélo-sahariens.



Étymologie du nom Sénégal

L'origine du nom Sénégal reste controversée. Dès 1850 l'abbé David Boilat, dans ses Esquisses sénégalaises, y voyait une déformation de l'expression wolof suñu gaal, c'est-à-dire «notre pirogue». Très populaire, c'est la version la plus souvent relayée par les médias. Elle est pourtant contestée depuis les années 1960 et plusieurs autres étymologies ont été avancées, par exemple celle qui rattache le toponyme à une tribu berbère du Sahara, les Zenaga. Mais le débat scientifique pencherait plutôt en faveur des Zenaga ou Sanhadja aujourd`hui.



Indépendance

Le 20 août 1960, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclame son indépendance.
Le Sénégal et la Gambie s'unissent en 1982 pour former la Confédération de Sénégambie, mais celle-ci ne fut que théorique et n'a jamais été mise en application. Elle est finalement dissoute en 1989.
Des affrontements ont lieu depuis 1982 de manière intermittente entre les séparatistes installés dans le sud de la Casamance et les forces gouvernementales. Après plusieurs tentatives infructueuses, un nouvel accord a été signé à Ziguinchor le 30 décembre 20044 entre le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Un autre foyer de conflit entre des Casamançais et la Guinée-Bissau s'est développé en avril 2007.
En 1989, la Mauritanie et le Sénégal ont rejeté violemment et respectivement les communautés du pays voisin alors que la plupart étaient nés depuis longtemps dans leur nouveau pays d'adoption et s'étaient bien implantés dans le tissu social et économique. Selon le HCR, des réfugiés sont toujours établis le long du fleuve Sénégal6. En 2007, le président de la Mauritanie a déclaré lors de sa campagne, être en faveur du retour de ses compatriotes vivant au Sénégal et au Mali contre leur gré.



Climat

Le climat est au nord du type désertique et au sud du type tropical avec :
• une saison des pluies de juin à octobre avec un pic en août, septembre est variable selon la latitude (moins de précipitations dans le nord par rapport au sud). C'est la période des moussons. On ne peut parler de vraie saison des pluies que dans la Casamance, seule région où il y a aussi des forêts dignes de ce nom ;
• une saison sèche de novembre à juin avec des alizés continentaux.
Les températures suivent les saisons :
• en été, période de pluie , souvent appelee abusivement "hivernage " depuis la periode coloniale , les températures sont à leur maximum ;
• mais sont au minimum en hiver aux mois de janvier-fevrier.
Sur le littoral, la mer ( avec le courant canarien froid ) apporte de la fraîcheur, les températures sont de l'ordre de 16 °C à 30 °C mais le centre et l'est du Sénégal peuvent avoir des températures allant jusqu’à 46 °C. Pendant l'hiver en Europe, le Sénégal devient une destination appréciée permettant de développer une activité touristique.



Démographie

La plupart des études démographiques réalisées au Sénégal s'appuient sur les trois recensements effectués en 1976, 1988 et surtout 2002. En 2004, la Direction de la Prévision et de la Statistique, devenue Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) depuis 2006, a publié en outre des « Projections de populations du Sénégal issues du recensement de 2002 » anticipant l'évolution probable de la population du pays jusqu'en 2015.
Selon ces sources, la population du Sénégal – qui comptait environ 1 million d'habitants en 1900 et 2,8 millions au moment de l'indépendance en 1960 – s'élèverait aujourd'hui à 11 343 328 personnes (estimation au 31/12/2007) et pourrait atteindre 13 709 845 fin 2015. Cette population croît donc très rapidement, avec un taux de fécondité supérieur à 4 enfants par femme.
On observe une grande diversité ethnique : Wolofs (43,3 %), Peuls (23,8 %), Sérères (14,7 %), Diolas (3,7 %), Malinkés (3,0 %), Soninkés (2,1 %) Manjaques (2%) et quelques autres ethnies moins nombreuses et plus localisées, sans compter les Libanais, les Européens et les Chinois, assez présents en milieu urbain. Fin 2007, 16 966 Français étaient inscrits dans les registres consulaires (y compris les binationaux).
Depuis longtemps la population était plutôt concentrée sur la façade atlantique, mais l'exode rural a accru l'inégalité de cette répartition. Désormais un Sénégalais sur quatre vit dans la presqu'île du Cap-Vert et la capitale est au bord de l'asphyxie.
Outre celle de Dakar, les régions les plus urbanisées sont Ziguinchor, Thiès et Saint-Louis. Les moins urbanisées sont celles de Kolda, Matam et Fatick. C'est dans la région de Tambacounda que l'on trouve la plus faible densité (11 habitants au km²).
Selon les estimations pour 2007, les centres urbains régionaux de plus de 100 000 habitants sont Touba (529 176) – qui a connu une croissance spectaculaire –, Thiès (263 493), Kaolack (185 976), Mbour (181 825), Saint-Louis (171 263), Ziguinchor (158 370) et Diourbel (100 445).
En 2007, le Sénégal abritait environ 23,800 réfugiés et demandeurs d'asile, dont plus de 20,000 étaient mauritaniens ayant fui la persécution ethnique, ainsi que certains du Libéria, de la Sierra Leone, et d’autres pays.



Réserves et parcs nationaux

Liste des parcs nationaux et réserves du Sénégal.
Parcs et réserves naturels représentent 8 % du territoire national. Ils jouent un rôle majeur dans la préservation de l'environnement et contribuent de manière significative à l'essor touristique.
Dans ces aires protégées on dénombre au total 169 espèces de mammifères et 540 espèces d'oiseaux.
Le Sénégal compte six parcs nationaux : le Parc national du Niokolo-Koba dans l'est du pays ; le Parc national des oiseaux du Djoudj ; le Parc national de la Langue de Barbarie dans la région de Saint-Louis ; le Parc national des îles de la Madeleine au large de Dakar ; le Parc national du delta du Saloum dans le sud, ainsi que le Parc national de la Basse-Casamance, fermé depuis quelques années en raison des troubles dans la région.
Le pays compte également une trentaine de réserves naturelles de plus petite taille, telles que le Parc forestier et zoologique de Hann à Dakar, la Réserve de Guembeul, la Réserve de Bandia, la Réserve naturelle de Popenguine ou l'Aire marine protégée de Bamboung.

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